mardi 18 octobre 2011

Le mât

Je me suis dit "quand tu auras fait le mât, il y aura comme un air de ligne droite qui se profile". Je verrai bien si cela est vrai.


Délignage des "poutres" de pin douglas.



Collage (en contre) des éléments




Essai de dressage de deux faces à la main. Travail physique. La doloire se manie pourtant bien. Les anciens avaient la santé et leur notion du "temps à passer" était sans doute bien différente de la notre.

(l'image est bien d'octobre, il gelait matin)



Combien étaient-ils sur un chantier comme celui-ci ? 6 ou 7 sans doute.


Ce n'est pas un exploit de travailler seul; ce serait un non-sens si ce n'était pas un choix. Mais est-ce un choix ? Sans doute; celui que produit la modernité et l'incapacité à s'y résoudre.


Rabattage des arêtes avant la mise au "rond":




Mise au rond à la varlope electrique et finition à la ponceuse orbitale. Puis usinage d'une rainure technique pour le passage des câbles d'alimentation des feux de position et de l'antenne radio/GPS.
Et voilà. Longueur du mât: 7.8 m, section carrée de 14 cm à la base et section circulaire de 10 cm au sommet. La voile sera une voile à corne de 28 m2 avec vergue (à faire) et bôme (faite).

Ferrures: fixation des haubans en tête de mât, fixation en rotation de la baume, cerclages de capelage de la voile.

Accastillage: toute la série des caps de moutons et palans necessaire à la manoeuvre (hisser la voile et sa vergue, orienter la voile etc). De quoi nourrir bien des reflexions.


Finalement la ligne droite est aprés le col. Mais le vent souffle sur mon rêve.




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