dimanche 2 mai 2010

Non, le bateau n'est pas tombé à l'eau.

Aprés un essai de gouvernail qui ne s'est pas avéré concluant (vrai piège à cordage et à déchets qui parsèment les rivières et les côtes)



Et une mise au plan qui s'approche de la "vérité":


J'ai monté le massif arrière aujourd'hui:




En vert la ligne de flotaison, en rouge le tracé de la ligne d'arbre d'hélice et en noir, l'évidement dans le massif d'étambot pour loger l'hélice (qui aura son pendant dans le plan du safran).


Et j'en ai profité pour monter les dernières alonges de la proue qui donne tout l'élancement à la silhouette:

Times goes on, live goes by.
Je ne sais pas si de temps à autre quelqu'un vient ici. Si c'est le cas, désolé pour ces mois de silence. Bien des choses à faire, trop de choses sans doute. Comment differencier ce qui est essentiel de ce qui est important ?
La vie "moderne" est grande consommatrice de temps perdu. Il faut parvenir à une sorte de détachement pour se tourner vers ce qui mérite vraiment que l'on en prenne soin. Et accepter cette part d'étrange qui nous fait étranger au monde alentour parce que le rêve est plus fort en nous que les contingences. Accepter de paraître insensible aux vagues lorsque l'on se préoccupe de l'océan.
-Que construiras-tu aprés la mise à l'eau du bateau ? Une cathédrale ?"
- je ne sais pas. Peut être. Mais il est clair maintenant que mes mains sont le prolongement de mon esprit et que la matière est à la fois ce qui me fait tenir debout et la forme de l'affrontement qui donne un sens à mes jours; alors pourquoi pas une cathédrale ?"