samedi 22 septembre 2012

Extraits

Pour ceux qui viennent ici, un extrait de l'écriture en cours. Un roman comme un bateau, avec ses oeuvres vives, que paradoxalement on ne voit pas puisqu'elles sont sous la surface, et le reste que l'on voit.

Franchir le Rail n'avait pas été une mince affaire. Tirer des bords  par travers de la Manche sous noroît bien appuyé, c'est un peu comme chercher à traverser plusieurs fois de suite une voie rapide où ne circulent que des véhicules lourds lancés à pleine vitesse. Les feux de mât qui annoncent que l'on navigue sous voile ne signifient plus rien. J'avais fini par tout affaler et naviguer au moteur...

Le Noroît se lève à nouveau. Le ciel est bien dégagé. Je vais à l'avant pour hisser le gênois aprés avoir mis le bateau face au vent. Ensuite manoeuvre des deux palans de vergue. Les toiles fasseyent sans claquer. Petit temps. J'étarque au prés aprés un coup de barre pour un long bord tribord amure. Cap nord est.

Quelques pas de plus

And so much to do... Il y a tant à faire et les journées sont si courtes. Mais le chantier avance

Fin de la mise en peinture. Sans doute plus de 100 heures entre ponçage, bouchage, fabrication des peintures et les deux couches. Sur l'image également, le bastingage.


Une bibliothèque à bord


Et un guindeau pour remonter la chaîne d'ancre



Mais comme je voulai aussi faire du pain j'ai fait ceci:



J'ignore comment mettre en ligne l'album Picassa de la construction. Si quelqu'un le sait, merci de m'expliquer.

Je cherche également des mécènes pour m'aider à financer la partie technique d'Elendil. Toutes les bonnes idées seront bienvenues.

Bonne soirée à toutes et à tous.