lundi 30 novembre 2009

emplanture ou etambrai ?

Une poutre de chêne conduite à l'atelier sur des "rols" (rouleaux en bois) et une bonne journée de travail pour en sortir l'emplanture du mât.
En images et sans commentaire.












jeudi 26 novembre 2009

Un champ d'experimentation

Le hangar a reçu sa couverture (baptisée immédiatement par le vent et la pluie). Mais Ultréïa profite de ces moments pour recevoir son grément d'essai. La voile est un morceau de bache agricole.

Lorsque sera venu le tour du grand frère (mais les anglais parlent des bateaux en disant "she"), on peut se demander où il y aura de la place pour ne pas se prendre les pieds dans les "fils" qui trainent..
La tête de mat. J'ai lu mais trop tard qu'il n'y avait pas de réa en tête de mat, seulement une cavité arrondie... On n'invente pas le monde tous les jours.





Il reste à conduire l'ensemble sur l'eau et tenter de controler les quatres drisses et le gouvernail. Belle baignade en perspective.



dimanche 15 novembre 2009

En attendant



En attendant que le scieur (Scierie Valleray à Meslay du Maine) ait trouvé les chênes courbes necessaires au débit des clins, la charpente du hangar a un peu avancé. Il reste à mettre en place les bâches (et donc il reste à attendre un jour sans vent) et les haubans. Même si la maison protège relativement le chantier des vents d'ouest, les tempêtes viennent toujours du sud-ouest. Le hangar avec sa "couverture" sera un vrai parachute ascensionnel s'il n'est pas haubané correctement.


Donc en attendant, mise en "chantier" de l'accastillage de "Ultréïa". Ci dessous la taille des avirons dans des plateaux de frène. Au fond sur le poële, une marmite...



Et dans la marmite (vous ne sentez pas le parfum du laurier, du thym et du reste ?) le dejeuner qui cuit lentement, au rythme du feu de bois. (dans une marmite faites revenir oignons, carottes, jarret de boeuf en morceaux; saupoudrer de farine puis ajouter un bouillon et un fond de bon vin; envoyer dans le bain les pommes de terre, le thym, le laurier, un peu de poivre rose, sel, poivre gris, deux clous de girofle et une pincée d'estragon avec une poignée de haricots secs et d'olives vertes. Laisser monter en température puis cuisson douce pendant cinq ou six heures. Deguster avec un Collioure. Là dessus un vrai fromage et une salade de mâche avec ses cerneaux de noix. Sieste assurée si vous n'avez rien à faire à l'atelier.)




Mais si vous avez deux plateaux de frêne , alors en avant: vastringue, riflard, râpe et deux avirons usinées dans la journée. (d'où vient le mot usiner ? Peut être d'un ancien mot qui devait signifier "façon" comme dans "us et coutume". Ethymologie d'escalier mais je ne dois pas être loin du vrai).




Ci dessous le safran. En châtaigner. Et la barre franche avec son renvoi d'angle.



Le mât et la vergue pour une voile de 3 mètres par 2. Nous avons trouvé le tissu. Reste à faire la voile en passant par l'étape d'un patron. Il faut developper une portion de tube cintré pour obtenir une voile carréé sous le vent...





La poulie de haut de mât qui permet de monter et descendre la vergue. Necessaire pour manoeuvrer avec une voile carrée. Il faut abattre la toile pour changer de cap lorsque l'on tire des bords, ce qui permet de faire passer la vergue de l'autre côté du mât.





L'ensemble des poulies de manoeuvre de la voile. Elles sont en cormier, bois dont la densité est superieure à un. Utilisé pour les pièces mécaniques dont les dents des roues d'entrainement des meules des moulins.



Bonne soirée ou bonne journée à ceux qui passent par ici.