Pour ceux qui viennent ici, un extrait de l'écriture en cours. Un roman comme un bateau, avec ses oeuvres vives, que paradoxalement on ne voit pas puisqu'elles sont sous la surface, et le reste que l'on voit.
Franchir le Rail n'avait pas été une mince affaire. Tirer des bords par travers de la Manche sous noroît bien appuyé, c'est un peu comme chercher à traverser plusieurs fois de suite une voie rapide où ne circulent que des véhicules lourds lancés à pleine vitesse. Les feux de mât qui annoncent que l'on navigue sous voile ne signifient plus rien. J'avais fini par tout affaler et naviguer au moteur...
Le Noroît se lève à nouveau. Le ciel est bien dégagé. Je vais à l'avant pour hisser le gênois aprés avoir mis le bateau face au vent. Ensuite manoeuvre des deux palans de vergue. Les toiles fasseyent sans claquer. Petit temps. J'étarque au prés aprés un coup de barre pour un long bord tribord amure. Cap nord est.
samedi 22 septembre 2012
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