dimanche 10 juillet 2011

lever un mât

"Il faut essayer" dit Bulvaï, "et si nous nous n'arrivons pas au bout c'est que c'était trop long pour nous." Et dans un grand eclat de rire les vikings plongent dans l'eau. (voir le 13 ème guerrier)

J'ai essayé. Lever 7.5 m avec un matereau de 3 mètres et un petit treuil à cliquet. Le mât se lève lentement puis plus rapidement, lorsqu'il a dépassé 45 ° il n'y a plus de résistance, autour de 70 ° il faut le retenir ou presque. Essai concluant. Le mât d'Elendil sera construit sur le même principe. Pour l'heure, je construis une maison. Joies silencieuses du chantier et plaisir de l'interieur lorsque la dernière pièce de la lice haute du rez de chaussée tombe parfaitement à la place qui est la sienne.
Un détail de "l'accastillage" de la chèvre. Réas en cormier.




Le chantier du bateau reprendra en aout. Les journées de chantier de la maison commencent à 7h00 et s'achèvent à 19h00.




Appel d'un visiteur de l'an dernier. Des recherches sont en cours sur l'histoire de la pénétration des vikings dans le sud ouest ainsi que sur la permanence actuelle du mode de cosntruction des bateaux. Au delà du lien, qui se tisse ainsi entre passionés, il y a la figure de ces hommes venus du nord et qui sont toujours présents.




Nous sommes loin des imbécilités du monde qui se veut important. Et c'est bien.




En partant tous les matins, je passe le long de la coque d'Elendil. Le rêve vibre.



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