mardi 14 juin 2011

Il n'y avait pas un soufle d'air. L'eau était comme un miroir où l'esprit peut enfin se voir loin des pesanteurs stérilisantes et loin des questions qui n'ont pas de réponse accéssible.

Un silence profond enveloppait la vision et le miroir a renvoyé le vrai: nous voyons les choses à l'envers.


La réalité que le monde nous donne à voir peut être un leurre. Mais la matière ne l'est pas. La "Gestalt", la figure, prend forme entre les mains qui oeuvrent et le bois qui accepte son devenir mortel, ce que les dieux ignorent et ce qui nous fait plus grand qu'eux.



Alors l'esprit peut s'elever. Il s'appuie fermement sur les fondements qui sont les siens et non pas sur ceux que des idées forgées par d'autres imposent ou composent pour instiller leur pouvoir.

Sans doute n'irai-je pas bien haut, mais qu'importe j'y parviendrai avec mes propres forces. (inspiré de Cyrano, "mon panache")



Bientôt il sera temps de faire viking.




Alors, comme l'arche du reflet, mais n'est-ce pas celle de nos jours, nous porterons au grand vent et aux mers inconnues, la forme de notre rêve. La conquête d'un royaume de Hautes Terres, de deserts glacés, de prairies immenses et de foyers accueillants comme l'âtre à la flambée lorsque le vent fait hurler les nuages et danser sauvagement les cimes des grands arbres.




Et "Comme un vol de gerfault hors du charnier natal..."






Tout ceci, et la chute est bien mesurée, pour dire qu'Ultréïa prend l'eau pour que le bordé reprenne l'humidité necessaire à son équilibre.


Ce que nous faisons ici, résonne dans l'eternité.







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