Des gens sont passés. Ils étaient passés au début du chantier. Ils ont été surpris de voir que ce n'était pas fini... 800 heures passées. Et combien encore ? Sans doute autant. Mais ils passent et le bateau s'avance. On ne verra plus rien de nouveau à l'exterieur ou presque. Tout se passe "dedans".
J'ai monté l'épontille du mat et une partie des renforts qui renvoient la force vélique vers les membrures. Pour cela il a fallu commencer le pont et monter une lisse de roof.
Combien de temps cela prend-il de construire seul un bateau de 9 mètres tout en bois ? Je l'ignore et cela ne m'importe pas.
Chaque fois que j'ajoute une pièce ou que je résoud un problème, je me dis que l'aube est proche.
La vraie magie ce n'est pas de prononcer une formule mais bien de donner une forme à son rêve.
Et d'un autre point de vue, la gouverne. Juste pour le plaisir.
Je ne suis pas rendu comme dirai l'autre, mais "ça va le faire".
Et les lointains et les prochains seront toujours scotchés à leurs écrans, suspendus aux "nouvelles" qui n'en sont pas, hébétés de niaiseries et de vulgarités, moutons d'abattoirs pour la faucheuse fonctionnarisée et dévôts de galeries commerçantes pour les grands prêtres du tout à consommer. Pourtant la vraie vie est là, à deux pas; il suffisait juste de passer la porte. Mais qui sait où mène le chemin ? Donde es el caminando, donde està el camino.
dimanche 8 mai 2011
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