Une image (l'image est-elle suffisante pour convaincre ?) pour cette rencontre subtile à l'esprit de celui qui cherche.
Des plans, des rêves et des recherches.
Et des barques au rendez vous de la pluie de ce dimanche.
Il n'y a pas de hasard. Le lendemain visite à Collioure et à Port Vendres. Pas de traces du bateau. Le permanent de la SNSM m'assure que le bateau est espagnol. Comment le retrouver ?Amorce d'un roman et poursuite du "fantôme"... Mais non. Pas encore; il faut laisser le fruit parvenir à maturité avant de le cueillir. Retour à Paulilles. L'apprenti charpentier aperçu hier s'occupe de décalfater une barque en compagnie d'une jeune femme qui offre un goûter au promeneur que je suis. Conversation. Question. Le bateau n'est pas loin. Il est à Canet. Direction Canet le lendemain (le jour même la météo est au rendez vous pour un bain lustral de mer et de soleil; ce lieu est splendide. Les hommes et les femmes qui travailleront ici à la restauration des barques catalanes seront bénis d'enchantement).
Canet.
Un coup d'oeil à la zone technique. La technologie et l'ancien monde se cotoient.
La poursuite, non pas de l'Octobre
Rouge mais du langskip touche à sa fin.
Il faut juste changer de bassin.
Et il est là.
Vinland. J'ai déjà vu ce nom quelque part. Le pays des prairies. Photographies sous tous les angles accéssibles. Je reste un long moment assis à rêvasser. Mes outils sont loin vers le nord.
Au dessus du Canigou des nuages s'amoncellent. Le temps change. Un orage se prépare. Au même moment un peuple sang et or vibre pour quinze gladiateurs d'ovalie. Paurical vient de frapper le coup de pied qui va donner le bouclier de Brennus à l'USAP; ce n'était pas arrivé depuis 1954. Visca Catalunya.
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