Au programme: ajout d'une virure (ci dessous) puis augmentation du plan de dérive, montage d'un massif d'étambot et reprise des espars pour alléger les hauts.
Comment écrire autrement qu'avec les mots pour le dire.
Ce serait : ajouter une hauteur de planche à la coque, augmenter la surface de bois de la quille qui s'oppose au déplacement latéral du bateau, ajouter du bois à l'arrière pour obtenir un volume permettant le montage d'un gouvernail et reprendre mât et vergue pour enlever du poids en hauteur.
Les mots sont adaptés à leur monde. Celui de la construction des bateaux comme les autres appelle des termes qui dispensent de faire le détour de la phrase. C'est du chinois pour le néophyte. Mais on s'y fait.
La culture n'est-elle pas cette capacité d'un esprit à se tenir dans toutes les situations et en face de tout un chacun, qu'il soit charpentier de marine ou astronaute ?
Allez. Un petit effort.
Bonne soirée à toutes et à tous.
Je viens de visiter encore une fois ce blog qui reste un de mes préférés et je vois que les mots comme les bateaux poursuivent leurs courses.
RépondreSupprimerJe reste émerveillé par la beauté des choses et par la création d'un bateau en général. On pourrait se contenter du mot "construction" mais ce serait exclure la dimension spirituelle d'un bateau. Je pense en effet que l'on met tellement de forces et de passions dans un bateau qu'on lui confère ce que l'on pourrait appeler une âme, mais disons plutôt un esprit.
Dans mon cas, chaque bateau rencontré me fait évoluer de la même manière que mes traits sur un papier influencent l'étrave d'un vaisseau.
De ce fait, je pense parfois être autant à mon bateau que mon bateau à moi. Pourtant, c'est un assemblage de bois, d'acier et de quelques autres matériaux. La même sensation atteint-elle le père de l'Ultreïa ?
Sur ce merci encore pour ces pages si riches.
Bonjour à "un pirate".
RépondreSupprimerLorsque la matière, enfin les matières, mise en oeuvre sont la projection dans le réel d'un rêve et d'une idée/pensée, alors oui la sensation est bien celle ci. L'être au monde prend une forme et cette forme donne en retour un écho qui influence l'être.
Il en va de même, je pense, pour chaque création lièé à la sensibilité et à la capacité à l'exprimer dans un "affrontement" avec la matière.
J'ai l'impression que l'affrontement ayant lieu avec les matières mais aussi avec les éléments, il est d'autant plus influent.
RépondreSupprimerD'un plus de vue plus technique, on peut effectivement retirer du poids en hauteur, mais en ajouter en bas aura presque le même effet et sera peut-être plus simple.