Le rouf sera à deux niveaux et couvrira les deux tiers de la surface du pont en longueur en laissant de chaque côté un passage de 40 cm pour la circulation de l'avant à l'arrière. Ce qui signifie entre autre que le grément carré qui demande de la main d'oeuvre par gros temps voire même par temps moyen ne sera pas le grément d'usage. La manoeuvre devra pouvoir se faire au maximum depuis le pont arrière.
Ci dessous, de nuit, images du montage à blanc des barreaux de la strcuture.
L'étambrai vu de dessous en partie seulement; il manque les barrotins, les petits barreaux de liaison transversale qui viendront maintenir l'épontille, pièce qui soutien le mat en s'appuyant sur la carlingue au dessus de la quille et qui traverse le rouf. Le mât étant articulé sur l'épontille par deux pièces metalliques qui font "jumelles".
Le rouf vue de la proue. La visseuse est posé sur l'etambrai.
Le rouf vu de la poupe. Les pièces en long sont là pour juger de la courbure induite par la différence de hauteur et de largeur des éléments de structure.
Ici, l'ouverture d'accés à la cabine. Deux ouvrants, un capot de toit coulissant et deux demi-ouvrants de part et d'autre des montants verticaux.
Le chantier avance lentement, mais il avance. Le "projet" de l'année c'est d'achever toute la charpente et de poser le bordage à clin. Est-ce trop ambitieux ? Je ne sais pas. Le temps de Jul s'achève. C'est le temps où jadis on offrait des présents et où l'on mettait sur la table les victuailles que l'on souhaitait abondante pour l'année. Il y avait là en oeuvre une pensée magique. Sera-t-elle efficace pour la construction du "Freya" ? (Il convient de donner un nom aux choses qui sont le prolongement de nos actes et de nos pensées. Ainsi elles entrent de plein pied au coeur de notre présence au monde... autre forme de la pensée magique !)
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