Il y a des impondérables, comme les joints d'un échangeur thermique.
Le temps n'a pas été celui que j'avais imaginé. Les problèmes techniques de la motorisation sont plus difficiles à gerer que ceux de la forge ou de l'assemblage des virures.
Mais chaque point de couture des ralingues est un pas de plus vers un tout autre paysage.
Je prendrai un peu de temps pour quelques images dans les jours qui viennent.
Quelques lignes de l'écriture en cours
"La première fois qu'elle est montée à bord, elle a un peu hésité. Mais elle a très vite pris le rythme de cette étrange danse sur un navire à flot. Elle était comme la danse incarnée. Elle a fait le tour de ce tout petit monde. Et elle a ouvert un livre de la bibliothèque de bord. Puis elle a voulu tout savoir, dans le désordre. Comment se fait la triangulation, comment comprendre le vent relatif, comment prendre un ris, où se trouve la boîte des fusibles de rechange, qu'est-ce que naviguer au grand largue, pourquoi les voiles à contre arrêtent-elles le bateau, comment lire les indices de marées, quel feux allumer si le moteur est en marche, comment se sert-on de la radio vhf, à quoi sert cet étrange instrument avec une demie lune graduée et un miroir de visée.
Elle a bordé et étarqué les voiles à ne plus sentir les muscles de ses épaules. Mais elle était heureuse. Ici, sur ces quelques mètres carrés de bois au milieu de rien, elle était en paix. "
lundi 19 août 2013
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